Expertise
12/1/2022
Trois questions à Olivier Fontaine, dirigeant de Filair SAS

Trois questions à Olivier Fontaine, dirigeant de Filair SAS

Questions à Olivier Fontaine, dirigeant de Filair, fabricant d’équipements inox pour l’industrie agroalimentaire.

Questions à Olivier Fontaine, dirigeant de Filair, fabricant d’équipements inox pour l’industrie agroalimentaire.

Parmi vos clients, combien travaillent dans l’industrie agroalimentaire et quels types de produits leur fournissez-vous ?

La moitié de nos clients sont issus de l’industrie agroalimentaire. Nous fabriquons et fournissons : des claies de stérilisation avec leurs chariots, des paniers autoclaves, des paniers pour la cuisson en marmites, des chariots à échelles et leurs grilles (séchage pour la salaison, affinage pour les fromages, maturation pour la pâte), des chariots de manutention et de stockage pour des applications partant du transport à la cuisson ou à la cryogénie. Ces produits sont conçus par notre bureau d’études et assemblés à partir de produits mécanos soudés et de fils inox

Qu’est-ce que vos clients recherchent dans l’utilisation de l’inox ? Et quels types d’inox utilisez-vous ?

Chez Filair nous utilisons les inox 304L et 316L, pour leur robustesse en cas de soudure. Ils sont de fait plus faciles à travailler, nous sommes sûrs de ne pas fragiliser nos structures. L’inox présente d’indéniables atouts très recherchés par nos clients. L’innocuité d’abord. C’est à dire que le matériau est stable et ne pervertit pas les aliments avec lesquels il entre en contact. Sa robustesse est également un argument de poids : le transport est plus aisé, plus sécurisé, les équipements plus durables. Et enfin je citerais la résistance aux températures extrêmes, positive (cuisson et stérilisation) comme négative (surgélation et cryogénie).

En termes de coûts, ne subissez-vous pas trop les variations de prix du nickel ?

Oui bien sûr, c’est le prix de la qualité. Nous subissons des variations liées au cours du nickel mais également du chrome et du dollar. Le cours du nickel après avoir augmenté fortement en 2018 et début 2019, baisse à nouveau, et ce au gré des demandes des marchés mondiaux, et en particulier du marché chinois.